Utile / Sécurité au travail

Chaque année en Suisse, environ 220 personnes font une chute lors de travaux sur les toits. Les conséquences de ces chutes sont généralement bien plus graves que celles des autres accidents du travail. Sur les 220 accidentés, trois personnes décèdent et 15 souffrent de dommages permanents.

Pour les travaux sur les toits, une protection contre les chutes est obligatoire. Dans ce contexte, la protection collective a en principe la priorité sur les mesures de protection individuelle. Pour la protection individuelle, les toits doivent être équipés de dispositifs d’ancrage appropriés.

Les dispositifs d’ancrage sur les toits sont des systèmes de fixation des équipements de protection individuelle contre les chutes (EPI).

Désormais, des mesures contre les chutes doivent également être prises pour les travaux à partir d’une protection contre les chutes de 2 mètres. Ce n’est que pour les travaux de faible ampleur (durée totale de jusqu’à 2 jours-personne) que l’ordonnance sur les travaux de construction prévoit des exceptions sur les toits.

La règle du champ libre a également été supprimée à partir du 01.01.2022 pour le montage et le démontage des échafaudages de façade. Les collaborateurs des entreprises d’échafaudage doivent également se protéger contre les chutes à partir d’une hauteur de chute de plus de 2 mètres. Par exemple, avec un dispositif technique comme la protection latérale avancée ou avec un équipement de protection individuelle contre les chutes (protection par câble).

Conditions pour accéder aux toits plats sans garde-corps :

• Avoir suivi et réussi un cours de base sur les EPI auprès d’une entreprise de formation reconnue par la SUVA.
• Port d’un équipement de protection individuelle, y compris transport d’un kit de sauvetage EPI pour soulever et abaisser une personne blessée.